Dès le moment où vous décidez de mettre en vente un logement d’une superficie d’au moins 8m2, vous devrez réaliser des diagnostics obligatoires dont le métrage loi Carrez. Encadré par la loi, ce mesurage a pour but de renseigner les futurs propriétaires sur le véritable espace vie qu’ils pourront occuper.
Qui réalise le métrage loi Carrez ?
Le calcul de la surface privative peut être effectué par le propriétaire du logement lui-même. Mais pour éviter tout oubli, le mieux est de confier le métrage à un professionnel. La mesure peut durer plus ou moins longtemps, de 1h à 4h selon le nombre de pièces du logement et sa surface. Ces facteurs font varier le prix du diagnostic : comptez entre 55 à 80 euros pour un studio, plus de 250 euros pour une maison. Pour trouver le meilleur des diagnostiqueurs, vous pouvez utiliser un comparatif en ligne pour dénicher le tarif le plus compétitif pour une meilleure qualité de service. Ou sinon, pour obtenir un tarif avantageux, vous pouvez misez sur les diagnostics groupés également.
Comment se fait le calcul d’une surface en métrage loi Carrez ?
Le métrage loi Carrez a pour principe de faire sortir la surface privative c’est-à-dire la surface réelle espace vie des futurs propriétaires. Imaginez que la surface à acheter fait 100m2 et que l’espace vie utilisable ne fait 8m2, les acquéreurs en sortiront totalement perdants.
Pour le calcul de la surface privative, on enlève à la surface totale du logement clos et couvert tout espace et superficie occupée par les éléments du logement qui ne peuvent être exploités comme espace de vie par les propriétaires, il s’agit des murs, cloisons, escaliers, portes, fenêtres, pièces de moins de 1m80 de haut, parkings, débarras, garage,…
Pourquoi le métrage loi Carrez est un diagnostic obligatoire ?
Si le diagnostic Carrez n’est pas mentionné dans le compromis de vente, l’acquéreur peut demander la nullité du contrat dans un délai de 1mois.
Une fois le diagnostic Carrez fait, la valeur de la superficie calculée ne peut plus être modifiée. Aussi, si jamais la superficie privative réelle est supérieure à la superficie mentionnée d’après le diagnostic, le propriétaire-vendeur n’est plus en droit d’exiger un supplément de prix. Dans le cas contraire, si la superficie mentionnée d’après le diagnostic est supérieure d’au moins 5 % par rapport à la surface réelle, alors l’acquéreur peut demander la baisse du prix de vente.